mardi 1 avril 2008

Lao tseu a dit : "aujourd'hui il fait beau avant que la pluie arrive..."

Partager un homme, sans partager sa vie, vivre dans l'ombre.... Karole, tu ne me comprends pas, tu penses que je fais fausse route, que le chemin que j'ai choisi ne mène à rien.

Te dire que je l'aime est idiot, surement, te dire que j'ai l'impression de le connaître depuis toujours, de savoir depuis que je l'ai rencontré que nous finirions par partager plus que des regards ne me justifiera pas plus à tes yeux.

Oui, je savais dès le départ qu'il était marié, qu'il avait une famille, comme j'en ai une moi-même.

Je pourrais raconter un jour au fil de ce blog les hommes, les histoires impudiques et moralement condamnables qui m'ont permis de vivre tant de moments de bonheur, volés à d'autres, mais tellement intenses...
Mais quelle importance aujourd'hui, que tous ces instants ? L'important a été de les vivre, tous, intensément, l'un après l'autre. L'important aussi a été de ne jamais faire de dégâts, de ne jamais blesser l'autre, les autres, ceux qui n'étaient pour rien dans ces passions fugaces.

Alors, bizarrement, à quarante ans passés, de ces instants parfois sans lendemain, je n'en regrette aucun....

Bleu pétrole


Alain Bashung... je viens de découvrir son dernier album.... encore une rencontre. Frédéric, je te vois à travers sa musique. Aussi perdu, aussi attachant et aussi imprévisible. Tu es le premier à parvenir à me faire pleurer depuis un an.
J'ai ses mots lancinants dans la tête depuis ce week-end, comme une drogue qui nous détruit mais de laquelle on ne parvient pas à se passer. Vénus, Comme un légo... tu avais raison, je n'avais jamais pris le temps de m'arrêter sur ses mots, et une fois que les mots sont parvenus à communiquer leur profondeur et leur magie, c'est la musique dont il les a habillés que l'on comprend mieux.
Je ne sais pas si je parviendrai à te rappeler, parce que samedi, ce n'était pas le moment pour t'effondrer comme ça et malgré tout ta détresse, je t'en veux encore....
Il me restera au moins cet album et ces purs moments de bonheur éraillés que me donne la voix de Bashung durant mes nuits d'insomnie.