dimanche 13 décembre 2009

Gallo d'essai....



Petit coup de coeur pour une petite chanson en passant.... une petite touche de printemps groovy dans la grisaille et le froid hivernaux....

vendredi 4 décembre 2009

P..... comme pétasse


Même ces quelques lignes, elle ne les méritait pas...
Juste le silence et le mépris.
In memoriam.

mardi 10 novembre 2009

Le mal des Maldives


Petit article anodin ce soir, sur le mal des Maldives.
Mes amis sont partis en croisière de plongée, et même si, sur le bateau, le problème est que l'on ne peut pas descendre, (n'est ce pas Chrystelle ?), ils me manquent.
J'aurais voulu découvrir avec eux les merveilles sous-marines que recèle l'archipel, au lieu d'assurer la garde de Iouri (merci Lolo et Mathieu !), j'aurais voulu cramer au soleil sur le pont (promis, Flo), après la plongée, j'aurais voulu délirer avec eux comme lors de cette soirée pré-croisière que G.O. Carole ;o) nous a organisée, le tout en dégustant le délicieux "sirop de menthe" cuvée spéciale Maldives recapsulé (hein, Nico !).
Mais je suis là, coincée avec mon dos convalescent.
Et je relis, émue, les dédicaces qu'ils m'ont laissées en première page du livre que j'ai trouvé dans ma boite aux lettres le jour de leur départ :
"Pourquoi j' suis pas aux Maldives ?"
Vous me manquez tous et je vous aime.
Profitez en bien et à très bientôt !
En attendant votre retour, je rêve en regardant des vidéos comme celle-ci sur le net...

mardi 3 novembre 2009

Madame Eiffel et ses lumières


Vacances de la Toussaint obligent, ma schroumpfette est en vacance. Donc, pour lui faire oublier que je travaille, hier soir, on a fait soirée "filles".

Après un diner en tête à tête (ou presque) au restaurant le Buron, où on nous a présenté la Cocotte (voir le lien pour plus de détails, Krol, no comment ! ;op) :
j'ai emmené la prunelle de mes yeux admirer le nouvelle éclairage de la grande dame d'acier !

Ben oui, de temps en temps, ça fait du bien de jouer les touristes dans sa propre ville. On s'est donc plantées à 22 heures pétantes au milieu du Champs de Mars et là, on en a pris plein les yeux : bleue, étincelante, puis blanche, rose, rouge, verte, unie, bicolore, bariolée, un vrai festival, avec le Troca en point de mire.

Il faisait froid, mais il y a des moments où on redécouvre une chaleur d'enfant en ouvrant simplement les yeux et en se disant que l'on est peut être dans une des plus belle villes du monde....

mercredi 21 octobre 2009

La Trahison des Images

La trahison des images, Magritte, 1929.
On peut réfléchir longuement sur ce tableau de Magritte,
sur le pourquoi du comment,
sur l'objet et la représentation de l'objet,
sur la fonction de la représentation de l'objet,
et sur l'objet lui-même.
Pourtant,
c'est toujours l'automne et rien ne change,
alors c'est un petit clin d'oeil surréaliste que j'adresse
pour éviter une introspection trop douloureuse.
Et je confirme, ceci n'est pas une pipe,
il y a au-delà de l'oeuvre,
au-delà de l'objet ou de l'action,
le pourquoi, la cause profonde qui fait avancer le monde.
Le hasard n'est jamais pour rien dans l'action ou la représentation,
il y a toujours une motivation ou un but intrinsèque :
la découverte, l'amour, le plaisir, le défi, le désespoir ou l'incompréhension.
Et après l'avoir trouvé, le plus difficile reste de l'accepter pour ce qu'il est.
A tous ceux qui se reconnaitront dans ces quelques phrases,
A Steph, Patoune, Gilou, Dom
et
A Pierre.

samedi 3 octobre 2009

Chant d'automne


Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.


Baudelaire avait tout dit et comment l'oublier quand la lumière descend et que la vie s'enlise dans la froidure retrouvée.

Quand bascule-t-on dans l'automne, à quel instant précis peut-on se dire que l'été est fini ? Dehors, on ne sait même plus, on écoute la radio ou on regarde sur le net ou sur son Iphone pour savoir si l'automne est là et si les bouchons du matin ont dépassé ou pas les 120 km.

Dedans, c'est encore plus compliqué, l'automne, c'est peut-être lorsqu'on a plus envie.

Plus envie de se battre, plus envie de continuer ou alors juste pour assurer le minimum vital, quand on ne trouve plus l'énergie de la folie, quand on ne sait plus créer l'étincelle.

Faire de chaque instant de sa vie un instant de joie, faire d'une rencontre une aventure, d'un instant l'aboutissement d'une attente, d'un espoir.

Vivre le printemps dans toute sa difficulté pour mieux apprécier l'intensité instantanée du bonheur.

Et là, ce n'est plus possible, ce n'est plus d'actualité.

Alors on cueille les derniers fruits, on espère encore un peu de jus, un peu de vie. On retourne aux sources, on boit encore, mais l'eau est déjà plus froide et sans vigueur.

Comment apprécier l'automne ? Comment trouver en cette saison une envie de continuer ?

Et cet ami qui me quitte encore, et cet amant que je quitte enfin, et l'autre que je n'aurai même pas à quitter tellement nous étions peu ensemble...

L'automne pleure sa grisaille à mes fenêtres, je ne sais plus où aller, et comment vivre l'automne de la vie.

jeudi 24 septembre 2009

Alain

Juste quelques mots pour cet ami qui s'en va.
Pas beaucoup de temps passé ensemble, mais une présence presque quotidienne qui manque déjà.
Encore une "bonne année" qui n'a servi à rien, ce jour de l'an partagé à distance, ces premiers mots de 2009 qui semblent tellement vides de sens désormais.
Tu vas me hanter longtemps car je n'arrive pas à accepter cette mort solitaire, cette disparition si proche dans l'indifférence d'un quartier.
Trop de questions qui demeurent sans réponse et Boy qui reste seul.
Bon voyage Alain.

mercredi 19 août 2009

Les nuits sans nom.

Difficile de parler de ce livre… pour deux raisons qui se complètent et interfèrent. D’abord parce que c’est un roman érotique et ensuite parce que j'en connais l’auteur.
Ce livre me laisse au fil des pages au bord de la nausée.
Il est merveilleusement bien écrit, le style de Jean-Louis est impeccable, plein de la distinction surannée d’un philosophe, mais quel malaise !
J’aime assez généralement les romans érotiques, mêmes ceux qui au départ, n’ont pas forcément voulus en être.
Mais là, pour la première fois, je cale en route, au bord de l’indigestion. C’est tellement décadent, tellement hors du quotidien, dans un espèce de microcosme vieillissant et désuet qui se voudrait néo-réaliste du monde diplomatique, le tout dans un Berlin qui ne sait pas très bien pourquoi on l’a choisi, sinon parce qu’après la chute du mur et en pleine reconstruction post socialiste, il est certainement très « tendance ».
C’est un livre froid, distant, dans lequel je me refuse à rentrer et je dois bien être la seule chose qui ne rentre pas, en l’occurrence.
Je ne sais pas, je ne comprends pas la finesse, l’essence, le génie de ce livre.


Je ne peux que m’imaginer, gênée, Jean-Louis en « Petit Poisson », car je le crois tout à fait capable d’arborer une veste jaune lors de soirées rigidement guindées.
J’espère seulement que la ressemblance possible avec les travers de son personnage se limite à cet accessoire vestimentaire.

samedi 15 août 2009

"Les Dames de Nage" Bernard Giraudeau

Me voilà rentrée de vacances avec des images plein la tête. Je les dois à un écrivain que j'ai découvert au fil de trois livres (hé, oui, en une semaine, étonnant, non, aurait dit Monsieur Cyclopède !) : il s'agit de Bernard Giraudeau.
Pff, me direz-vous, je vous entends déjà, mais Giraudeau, c'est un acteur, et tout le monde le connait: beau gosse, belle gueule, beaux yeux bleus.... oui, certes, mais là, j'ai été bluffée.

Alors je vous livre en brut mes impressions écrites sur la page de garde après avoir achevé le premier des trois : Les Dames de Nage.

"Piriac 9/8/09

Difficile d'entrer dans un roman quand on ne sait pas où il va.

Si je croyais à l'astrologie, je penserais que Bernard Giraudeau est né sous la constellation des Gémeaux, comme moi: un peu dans tous les sens, un peu décousu et pourtant le fil existe et on le tisse page après page.

Il écrit bien, trop bien. Un style envoutant, prenant, plein d'images, de lumières, de vies, explosion des sens et des rencontres, si bien que l'on oublie la sienne de vie, la nôtre, celle de l'auteur, celle du conteur, celle qu'il essaie de figer à travers chaque instant ou chaque image, au lieu de la vivre au présent, et qui peu à peu lui échappe."

Voilà, derrière, deux autres romans, Hommes à terre et Cher amour, dont je vous parlerai sans doute plus tard. Il me faut un peu de temps.

Au fait, j'ai vérifié sur le net, il est vraiment gémeaux, étonnant, non !

jeudi 30 juillet 2009

La peur du gendarme....sous l'eau !

Pas de mauvais esprit, j'ai bien dit "sous l'eau" et pas soûlot !
Plouf ! tout a commencé ce matin, quand j'ai visionné cette petite vidéo d'un sujet du journal de 20h de la Une :


Elle m'a replongée quelques années en arrière et je me suis dit qu'enfin, après tout ce temps, certains devraient me faire leurs excuses !

Mais revenons-en à la petite histoire :

Nous étions alors à Carry le Rouet, pour un week-end prolongé avec mon club de plongée. La soirée de la veille avait été un peu longue et un peu arrosée, et ceci est un doux euphémisme. J'étais rentrée dans ma chambre, la tête complètement en vrac, après un petit détour sur la plage attenante à l'hôtel qui nous hébergeait.

Mais, le matin, pas de pitié pour les braves !

Debout 7h, l'esprit pas très clair, je me traîne jusqu'à la table de petit déjeuner. Je n'ai qu'une envie, retourner me coucher ... mais notre directeur de plongée m'annonce une super nouvelle : je plonge avec Maurice !

Quatre jours que j'attends, quatre jours que je tanne tout le monde pour plonger avec lui. Maurice, c'est mon idole: plongeur émérite, MF2, instructeur régional, et surtout un homme adorable, gentiment hyperactif mais toujours prêt à rendre service et toujours là quand ça ne va pas.

Mais, plonger avec lui, ça veut dire une 40 m et la nécessité d'être nickel sous l'eau. Bon, suis une grande fille, j'assume ! Mes compagnons de beuverie de la veille, comme les appelle gentiment Claudine, se contenteront, eux d'une 15-20 m tranquille avec leurs élèves, le tout en grognant. Sympas les garçons!

Dans le bus qui nous descend au port, Gégé qui a été témoin de mes "exploits" de la veille, me lance narquois : "aujourd'hui, si tu vois un truc insolite, t'as intérêt à le prendre en photo, parce que personne ne te croira !"

Donc, immersion avec Maurice et Eric, un futur candidat niveau 4. Plongée tranquille sur un tombant, descente à 39m, nous sommes chacun dans notre coin, je prends des photos, Maurice me montre pas mal de choses intéressantes.

Puis, soudain, arrivent deux plongeurs en combi bleu canard, avec des collerettes oranges fluo. Ils demandent par signe qui est le chef de palanquée. Maurice palme jusqu'à eux et là, ils montrent l'écusson "gendarmerie nationale" sur leur combi et Maurice se met au garde à vous.

Suit un dialogue par signes, durant lequel j'ai l'impression de rêver... j'essaie de prendre une photo, mais mon appareil ne déclenche pas.

La fin de la conversation signe la fin de la plongée et nous remontons tranquillement le long du tombant. Arrivés à cinq mètres au palier, Eric déroule son parachute et pendant qu'il monte, je regarde où est Maurice. Quand je me retourne à nouveau vers Eric, il a son parachute dans ses mains. Pendant un court instant, je crois avoir une hallucination, avant de comprendre que son parachute s'est déchiré.

Je sors le mien, le lâche, Eric n'a presque plus d'air...Et là, je m'aperçois que Maurice a disparu. Je le retrouve visuellement quelques mètres plus bas, où il est redescendu pour raconter notre contrôle de gendarmerie sur l'ardoise immergeable de Guy.

Inutile de vous dire que quand nous regagnons la surface et le bateau, et que j'annonce que nous avons été contrôlés par des gendarmes à -40, tout le monde se fout de moi naturellement.

Alors, je suis contente aujourd'hui, trois ans après, qu'enfin un journal télévisé me rende justice et que l'on reconnaisse que les contrôles gendarmesques sous-marins ne sont pas seulement le mirage d'un esprit embué par la narcose et les relents d'alcool !


mercredi 29 juillet 2009

Balade pour un père oublié...

un teulé de plus, un article encore à écrire...
partir du réel, décoller avec lui dans ses délires...
rappelle-toi de ce jour, de la confiance, des neurones miroir, de l'importance du regard de l'autre pour exister au delà de la vie et de la mort.
il est toujours là parce qu'il existe dans mon regard, il existe dans sa tête, on s'est un jour reconnus, pour l'éternité, parce qu'il y a des yeux et des regards qui ne s'oublient pas.
il restera à jamais le seul auquel j'ai pu faire une confiance aveugle, absolue, irraisonnée, comme celle qu'il a eue en moi en me donnant la vie.
dépêche-toi d'arriver, prends ce car et viens ! plus que quelques heures, quelques minutes, quelques secondes, quelques souffles de cette confiance inébranlable que j'aurai toujours en lui. parce qu'il ne m'a jamais jugée, jamais trahie ou alors seulement avec son coeur.

à mon père.


Voilà, juste des minuscules pour des sentiments en majuscules. Sûrement un des plus déjantés des livres de Teulé et au final ce paragraphe écrit comme un déchirement sur les pages de garde du livre de poche. Des lignes grattées à toute allure sur une table de café, des lignes pour effacer le vide, pour oublier d'arrêter d'exister. Je me suis fait piéger par ce livre, par son apparente légèreté ubuesque qui m'a renvoyée en plein visage la conscience de cette vérité : on n'existe souvent seulement dans le regard de l'autre, et plus on crédite l'autre de sentiments intenses ou absolus, et plus ce regard prend une place prépondérante, jusqu'à devenir nous et nous faire disparaître lorsque l'on ne se voit plus dedans.







mardi 28 juillet 2009

Des frites, bordel !

Thomas Dutronc, des frites, bordel... Tout son album est un bonheur, mais ce titre-là !

J'étais au volant, un matin gris où pas grand chose ne pouvait me faire de ma léthargie dépressive. La FM de ma Laguna hors du temps était bloquée sur "Chante france", et j'ai entendu les premières phrases de cette chanson.

Alors, comme tout le monde, j'ai repensé à ces cartes postales que j'étais obligée d'envoyer, petite, à mes grands-mères, je suis repartie dans ces vacances au bord de la mer, sur la table en formica des villages clubs, j'ai revu les lignes tracées au crayon à papier par mon père pour que j'écrive droit.

Je suis partie pour un voyage dans le temps qui m'a renvoyé au temps de la famille, au temps de la vie, loin de ce temps où tous m'ont quittée et peu à peu, mes yeux se sont remplis de larmes à la pensée de ces souvenirs enfouis.

Je n'écoutais plus la chanson, j'ai décroché très vite pour plonger dans ces pensées.

Puis, soudain, je suis remontée en surface, aux mots "bon gros steak", je crois, et là, c'est comme si mon esprit avait buggé.

Est-ce que j'étais partie si loin et si longtemps, que la chanson était terminée et que l'on était passé à un autre titre du fils Dutronc ? Et c'était quoi alors ce titre déjanté, cette apologie des frites ?

Le soir, je suis donc allée faire un tour sur la Toile et j'ai découvert "Les frites, bordel". J'ai compris et j'ai adoré le mélange un peu décalé.

Thomas Dutronc, ça ne m'inspirait pas grand chose, pourtant. Le fils de Françoise Hardy, l'évaporée des horoscopes, dont j'avais adoré "Le temps de l'amour" qui est irrémédiablement lié à ma découverte du théâtre, et de Jacques Dutronc, attachant à force d'avoir l'air de se foutre du monde.

Thomas Dutronc, un des enfants du show biz dont ma mère me parlait petite, sans que je sache vraiment pourquoi. J'ai retrouvé, plus tard, ce pourquoi... simplement parce qu'il était né le même jour que moi, quelques années plus tard. C'était l'actu people de l'époque et ma mère adorait ça.

Alors, je l'ai acheté, son album. Et j'adore son univers de bric à brac musical aux accents manouches. Dis, Françoise, tu crois que c'est parce qu'on est tous les deux Gémeaux ?
Ok, j'arrête, c'est juste parce que le petit est devenu grand, qu'il a une vraie sensibilité, un humour et un univers musical qui ne ressemble pas à ceux de ses parents, même si on retrouve parfois au fil de ses intonations, la voix un peu nasillarde de son père...
En lien et juste pour le fun, les "Frites bordel" sur You Tube....