mercredi 6 octobre 2010

La minute de Monsieur Cyclopède 2 ou Desproges n'est pas mort...

comment faire une bonne pipe sans prendre de risques inconsidérés - Moncinema
un minicourt de david bonjour sur le thème de la pipe.

www.arkaos.ch

mercredi 15 septembre 2010

Mon pire ennui....

Samedi soir de septembre, envie de détente, de rire sans se prendre la tête, alors direction le Café d'Edgar pour une pièce de café théâtre.
La 1000ème est derrière eux, les critiques sont bonnes, donc nous nous retrouvons à 21h45 au premier rang de la minuscule mais chaleureuse salle du boulevard Edgar Quinet.
Et là, c'est le drame ! enfin, bon, n'allons peut-être pas jusque là... mais les comédiens sont mauvais, ils jouent faux et ils jouent fort, à l'instar du joueur de djembe des Fatals Picards.
Ça crie pour essayer de donner du rythme à une histoire qui déjà tient de l'incroyable, ça en rajoute, ça en fait des tonnes sur des personnages qui sont déjà caricaturaux au possible, ça regarde dans la salle pour voir si tatie Germaine est bien là dès que c'est plus au premier plan... hallucinant !
On a l'impression d'être au spectacle de fin d'année d'une troupe de théâtre de collège dans la salle F de la MJC du coin.
Une seule comédienne de la troupe s'en sort avec les honneurs : elle est drôle, elle joue bien, elle a ce je ne sais quoi dans la personnalité qu'on a envie d'applaudir. Elle est irrésistible dans le rôle de la petite amie un peu nunuche entre autre. On a envie de lui crier de se barrer de ce naufrage !
Bon, après consultation de l'affiche et du dossier de presse, il semble que nous n'ayons pas eu droit à la troupe habituelle, mais ça restera dans nos mémoires comme un spectacle à oublier très vite !!!

vendredi 27 août 2010

La marche nordique....à Paris !

Alors voilà, un matin, on se réveille et soudain, oups ! c'est vrai, hier, je me suis inscrite pour une initiation à la marche nordique !
Sport relativement récent chez nous venu du froid scandinave, il semble qu'il permette un effort beaucoup plus complet que la marche "classique".
Direction le bois de Boulogne, près de l'entrée du Jardin d'Acclimation, où j'ai rendez-vous avec Sébastien et ses groupies...
9h15, nous sommes trois plus lui. C'est peu, mais c'est la première séance de rentrée et beaucoup de parisiens sont encore en vacances. 
La séance commence par un échauffement musculaire assez complet, puis nous voilà partis. J'étais assez dubitative sur l'intérêt des bâtons, mais je découvre vite que ce ne sont pas des accessoires facultatifs et qu'ils participent vraiment à rendre ce sport complet. Sébastien est un moniteur attentif et exigeant : il corrige tous les défauts dans la posture et dans l'allure, et ce tout au long de notre marche. 
Très vite, en étant attentive à ses conseils, je ressens le plus qu'apportent les bâtons dans l'acquisition du rythme de la marche et dans le travail des muscles des bras et des épaules qui ne sont généralement pas sollicités par la marche. J'arrive même à un instant grâce à ses corrections à placer ma colonne vertébrale d'une façon qui soulage mes douleurs lombaires résiduelles et généralement constantes. C'est une vraie découverte pour moi !
La séance se déroule dans une ambiance très conviviale avec recettes de confitures et leçons de nature en prime : c'est vrai qu'il est bien agréable de pouvoir observer les lapins, les écureuils ou les hérons cendrés du bois de Boulogne ou de s'arrêter un instant pour goûter les mûres ou le sureau.
Il est près de 11h30 quand nous nous séparons après un thé préparé et offert par Sébastien . Une manière bien agréable de terminer cette première séance d'initiation à la marche nordique.
Une expérience à renouveler rapidement !!!

Un petit lien vers le site de Sébastien si l'expérience vous tente :

http://www.randobivouac.com/

mercredi 4 août 2010

N'oublie pas....

C'est l'été à Paris, un été bizarre où rien ne va comme d'habitude. Un été où l'on se noie peu à peu.
L'Egypte, d'abord, qui fera l'objet de bien d'autres écrits surement....
je n'oublierai pas, les rapports faussés de ces touristes idiots, ce décalage, cette arrogance qui finira par tout faire sauter... je n'oublierai pas la gentillesse d'Ibrahim, d'Abdul, d'Ahmed, de ce chauffeur de taxi collectif, de tous ceux que j'ai pu croiser en dehors du cadre figé des tours operators... je garde cette chaleur, et ces images volées, celles qu'on ne montre pas aux touristes qui ne rêvent que des splendeurs du règne de Ramsès et de Néfertari.
Je n'oublierai pas non plus cette merveilleuse rencontre, ces dauphins venus parfaire mon retour à la vie des profondeurs... c'est tellement beau.... je n'oublierai pas le regard émerveillé de Fred en les découvrant, même si c'est sa dix millièmes plongée en Mer Rouge... Ce regard, ce visage qui se transforme derrière le masque, ce ravissement qu'on ne rencontre que dans l'enfance et qu'il a su garder intact...
je n'oublierai pas.
La France, ensuite, ce retour surprenant. Et lui.... ces instants qui m'ont troublée au plus profond de moi. Je m'attendais à tout ou alors à rien, et c'est encore autre chose... je n'oublierai jamais les contrastes de ce regard, la tendresse et la fièvre, le combat à l'intérieur que j'ai perdu, le combat à l'extérieur que j'ai gagné..... je n'oublierai pas que je suis contente de cette défaite, contente de cet abandon qui me laisse pourtant encore plus seule.
Je n'oublierai pas, pourtant ce serait mon rêve, oublier pour chasser ce malaise qui me ronge, qui se nourrit de toutes ces images.....

jeudi 17 juin 2010

Comme ils disent....

Juste un petit mot pour une petite pièce dans un petit théâtre de Paris....

Mais un moment de rire si petit soit-il ne se refuse pas, et chaque instant mis bout à bout, c'est peut être aussi ça le bonheur.

Alors, allez voir Comme ils disent, au théâtre du Temple, ils sont drôles, ils prennent du plaisir sur scène et c'est bon !

Private just for you : j'étais avec toi pour les trois coups comme promis, et  je te raconterai une scène spéciale dédicace où il est question des Chuppa chup's que nous aimons tant.... à bientôt...

mercredi 2 juin 2010

Oups ! Préservatif, c'est un gros mot, ça ? suite

Allez, maintenant, juste pour le fun, les préservatifs et les perles de la vente en pharmacie....
D'abord, quelques années en arrière, une marque de préservatifs avait mis dans ses boites un leaflet avec au recto un schéma très suggestif sur "comment mettre le préservatif "et au verso, ce petit texte : "bonjour, je voudrais une boite de préservatifs".
On nous présentait donc ce petit papier pour éviter la honte de passer pour un gros pervers en demandant des préservatifs au comptoir...
Et là, lorsque le monsieur(c'était souvent des messieurs alors) était entouré de clients de part et d'autre, un de mes grands plaisirs de jeune pharmacienne espliègle (arg, arg, arg ! c'était y'a bien longtemps, ma pov'dame, un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître....)  était de lui rendre le papier qu'il m'avait tendu côté pile en le posant sur le comptoir côté face.
J'aurais pu à l'époque faire une galerie photos sur les différentes teintes de rouge que peut prendre un visage...
Après, il y avait aussi les provocateurs, côté client : un charmant monsieur, par exemple, entré depuis quelques années déjà dans ce qu'on appelle le troisième âge et qui, dès qu'il y avait des clientes du même âge et un peu coincées dans la pharmacie, entrait en claironnant : "je voudrais une boite de préservatifs XXL" m'obligeant à chaque fois à réprimer un sourire face à la mine offusquée des dames en question.
J'ai eu aussi une période où, à ceux qui trouvaient nos préservatifs trop chers, j'en proposais d'autres tricotés main, moins efficaces mais moins chers et plus chauds pour l'hiver.
Plus récemment, il y a eu aussi cette après midi de délire où après une vente de boite de préservatifs à 2 euros, notre préparateur sexagénaire (euh, note pour les incultes, ça ne veut pas dire qu'il aime le sexe, mais qu'il a plus de soixante ans) et grisonnant nous a fait une choré sur l'air de "cry cry cry" d'Océana en remplaçant les paroles du refrain par ce slogan imparable " avec deux euros, on fait deux heureux".
Et puis au fil du temps, il y a eu ma spécialisation en préservatifs, parce que j'avais une certaine liberté de paroles et de conseil sur le sujet quand mes collègues plus âgées cachaient vite la boite qu'on leur tendait dans un sac plastique.
Et là, c'est un moment de bonheur, le "j'vous laisse avec ma collègue, c'est la spécialiste pour CA"
Enfin, voilà, je me suis donc retrouvée conseillère es-capotes ...En pharmacie, ceci dit, ce n'est pas trop compliqué et chez nous, les préservatifs, c'est essentiellement Monsieur Durex qui nous les vend.
Alors voilà l'offre en gros :
Pour les goûts, sachez qu'effectivement en pharmacie traditionnelle vous trouverez le plus souvent les classiques fraise, banane, pomme..mélangés dans une même boîte. Mouai, pourquoi pas.... les hommes étant souvent des accrocs de la fellation ça permet surement à certaines de surmonter leur dégoût de la chose, mais bon après chacun fait comme il le sent... le + conseil : on peut agrémenter le goût fraise avec un peu de chantilly (éviter de la remplacer par de la mousse à raser, moins chère mais moins gouteuse et ce, même si ça vous rappelle vos bizutages d'entrée en classes prépa); par contre, je déconseille fortement la banane flambée et la compote de pommes si on veut conserver une bonne entente au niveau du couple...
Après, il y a les favoris des messieurs, les "Performa" : le préservatif de folie, avec de la benzocaïne (anesthésique local) pour retarder l'éjaculation... ça dure longtemps, longtemps, longtemps.. zzzzzzzzzzzzzzz...euh, keske je disais, ah, oui, trop longtemps....il y a des moments où si monsieur pouvait arriver à l'orgasme un peu plus vite, ça serait pas plus mal...surtout si on n'est plus trop concernée parce qu'on a déjà passé le cap depuis un ptit moment....le + conseil : si monsieur a l'obsession du Performa, prévoyez quelques magazines ou un bon bouquin et terminez par une petite levrette ce qui vous laissera de l'espace et les mains libres pour tourner les pages.
On arrive à mes chouchous : les Pleasure Max : "Doublement texturé, ce préservatif offre une texture à la fois perlée et nervurée pour des sensations décuplées"(ça, c'est la pub !)  Aaaaaah rappelle-toi, Barbara, comme disait Prévert... Je ne suis pas sure que les messieurs fassent vraiment la différence, mais en tout cas, côté fille, c'est assez sympa...dans le même genre et avant existaient les Excita. Mummmmmm.... tout un programme ! le + conseil : essayez rien que par les sensations que ça procure de découvrir à quel endroit du préservatif se trouvent les textures....
On peut l'associer ou pas à l'anneau vibrant....que je vous laisse découvrir; Le + conseil : évitez de le conserver dans votre sac à main, ça peut occasionner des situations gênantes, du type "maman, y'a ton téléphone qui vibre dans ton sac, je te l'apporte..."
Reste : 
- les classiques, "jeans", "love",  "pour bien débuter avec un préservatif", genre tu mets les autres, tu foires,
- les "feeling", version extra fins,( si madame ! les préservatifs, c'est comme les p'tits pois !) genre : " mais, tu n'as pas mis de préservatifs, mon chéri ? si, darling, mais il est tellement fin que tu ne sens pas la différence..." (euh, ça c'est la version pour couple anglo-français; remplacé "darling" par "ma chérie" dans le cas d'un couple traditionnel francofrançais)
- les "avanti ultima", sans latex, pour éviter les oedèmes de Quincke en cas d'allergie au latex, genre :  si, quand tu commences à faire l'amour, tu crois être avec Antonio Banderas (c'est pas un futur, c'est un acteur !) et que, quand  tu termines, tu es avec Elephant Man, ou ton partenaire est allergique au latex, et il faut lui acheter des avanti ultima, ou tu es allergique à ton partenaire, et là, barre-toi très très vite !!!!
- les "attends que je la mesure pour pas me planter sur la taille", autrement appelés "XL" pour les plus grands, (attention, c'est comme les combis de plongée, faut pas flotter dedans, ni avant ni pendant l'immersion, private joke pour les plongeuses en rose) ou "Ultra slim" sans rapport avec le jean que tu portes quoique qu'à force de comprimer tout ça, c'est normal que ça finisse en vermicelle !
A noter que contrairement aux jeans, il n'existe pas chez nous de taille basse et à noter aussi que le préservatif n'est ni lavable, ni réutilisable, si, si, on nous pose encore la question !
De plus, figure sur la boite une date de péremption, donc évitez de prendre une boite familiale pour frimer devant les copains, genre "pffff, ça m'fait la soirée, ça !".
Voilà pour ce petit tour d'horizon de la capote, pharmaceutique en l'occurence. Bon, je sais, on n'est généralement pas très fun ni très originaux en pharmacie, mais bon, on est des professionnels de santé quand même !!!! hein, faut pas l'oublier, ça !
Et quand le client quitte le comptoir avec sa boite et qu'il est huit heures du matin, reste à subir l'inévitable "bonne soirée" lancé par le jeune pharmacien débutant accompagné ou non par le clin d'oeil bien lourdingue de circonstance. 
Elle est pas belle, la vie ! 


Préservatifs.... oups ! c'est un gros mot ?

Ben voilà, je me lance, pour une fois à moitié sur le privé à moitié sur le professionnel....
D'abord, pour info et pour répondre à ma grande soeur, non, le rayon préservatif n'est pas forcément à côté du rayon pansement dans les pharmacies.... même si pour panser la plupart des blessures, un peu de sexe et donc quelques préservatifs, c'est pas forcément une mauvaise idée....
Maintenant, je vais rester dans la famille et passer à une réflexion de ma fille qui a suscité une réaction un peu véhémente de ma part :
 Après avoir déambulé un peu dans la pharmacie en m'attendant, elle vient me voir et me dit :
"Pourquoi vous mettez les préservatifs à côté des brosses à dents et dentifrices pour enfants ? parce que tu comprends maman, les petits, ils regardent pour leurs dents et paf, ils se retrouvent en face de ça.... ça s'fait pas...."
Du haut de ses onze ans d'alors, elle m'a renvoyée trente ans en arrière, dans cette adol-enfance où parler de sexe, de règles voire d'amour était tabou, mal et déplacé. Et là, j'ai explosé :
"Oui, c'est mieux de les cacher derrière ou dans un coin sombre, comme ça j'ai des minettes de quinze ans qui débarquent pour chercher la pilule du lendemain au lieu de se protéger, de parler et de vivre leur sexualité d'une manière un peu plus consciente, responsable et épanouie" 
Oups, bien qu'elle me fréquente depuis sa naissance, elle n'avait pas vu venir l'orage ce coup là !
"Pourquoi tu m'engueules ?"
Alors, je me suis calmée et j'ai expliqué, tout ou presque :
"Tu sais, hier, j'ai une gamine que j'ai connue dans le ventre de sa mère qui est venue au comptoir me demander la pilule du lendemain (NDA : gratuite pour les mineurs sans justificatif). Je connais sa maman, qui est une femme ouverte et assez jeune d'esprit. Donc, si même dans des familles où on a la liberté de parole, on ne parvient pas à faire passer le message, c'est désespérant. En plus, en étant une fille, on a deux fois plus besoin de faire attention : pour se protéger des grossesses non souhaitées évidemment mais aussi de toutes les saloperies qui peuvent s'attraper lors d'un rapport avec un partenaire que l'on ne connaît souvent pas très bien. Alors, il faut peut être en parler plus tôt, différemment et banaliser encore plus les préservatifs, pour que ça devienne un incontournable chez les ados."
Certains me diront que je suis une mère responsable d'autres une mère indigne. En me souvenant à quel point il m'était difficile de communiquer avec ma mère, je me dis que je ne suis pas si mal et que quoiqu'il en soit, je préfère un dialogue qui parfois peut aller un peu trop loin qu'un déni qui ouvre la porte à du grand n'importe quoi. 
Ceci dit, elle avait raison sur un point, pour éviter de tomber enceinte, le meilleur moyen reste l'abstinence ! Et vive les névroses !


lundi 17 mai 2010

Carton Rouge pour Adèle Blanc-Sec....

Inutile d'en dire plus, je le crains ! Il y a beaucoup de petites choses très drôles dans ce film, notamment d'impayables rôles secondaires...

Seulement, il y a hélas, Adèle ! Or, malgré son indiscutable beauté, Adèle, ou plutôt Louise Bourgoin, en l'occurence, joue faux, mais faux à un point qu'on n'y croit pas du premier au dernier mot ! Elle gigote, elle s'agite mais rien ne va : ni les gestes ni les mots : pas une seconde on ne croit à l'aventurière, pas un instant, la soeur éplorée semble crédible, rien rien rien !

Restent les hilarantes momies et le ptérodactyle improbable....

Un moment de cinéma à oublier très vite !

Il était une fois....p....! marre des contes de fées !

Vous connaissez tous ici mon aversion pour les belles histoires, bien classiques, bien écrites et qui se terminent bien, genre, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants !
Moi, mon style, c'est plutôt le trash et l'immoral...
Alors voilà : que faire quand on passe sa vie à renier Blanche Neige et la Belle au Bois Dormant, ainsi que leurs abrutis de princes respectifs, et que, soudain, il y a un grain de sable dans la mécanique, que tout déraille et que l'on se retrouve face à un authentique conte de fée, sauf que les héros se baladent avec des oeillères plus grosses que moi ?
Alors si, en plus d'immorale, j'étais sadique, je me réjouirais et je dirais arg arg arg ! avec le petit rire qui fait froid dans le dos qui va bien....


En effet, même quand tous les ingrédients sont là, Amour, avec un A plus grand que la Tour Montparnasse, beauté, jeunesse (ouai, enfin, faut plus trop traîner quand même), soleil (euh, pas pour nous, là, je déconne....) ben même quand tout ça est réuni, ben, ils n'y arrivent pas ! et pire que ça, ils ont mis au point un nouveau jeu "c çui l'plus con ki gagne" comme d'autres auraient croisé une sorcière de merde avec une pomme empoisonnée ou une fée aigrie avec un rouet déglingué, histoire de se compliquer la vie...
Moi je dis qu'il y a quand même des paires de claques qui se perdent, ma pôv'dame ! et comme je ne suis pas sadique, malgré tous mes énorrrrrrrrrrrrmes défauts, je suis EN COLERE !!!!
Alors bon, je ne croirai jamais aux contes de fées, je ne mettrai plus les pieds chez Disney, et si par malheur, j'y retournais, même pas je visiterais les attractions dans le sens des aiguilles d'une montre pour ne pas perdre de temps ... oh !! zut, j'suis en retard ! Par mes moustaches, je suis en r'tard, en r'tard, en r'tard !
Ouai, je sais, je n'ai rien d'un Lapin blanc.... quoique.... ;o))

dimanche 2 mai 2010

Duo Charlie Winston & Gotan Project - Like A Tango - DJ Veens



Trouvé sur le net, un peu particulier, mais pas mal fait.....

samedi 1 mai 2010

Le bonheur existe, j'ai rencontré Gotan Project....


Un soir de printemps, il fait beau et on mange rapidement sur un banc du Parc Citroen avant de se diriger à pied vers la Maison de la Radio... Paris est sûrement une des plus belles villes du monde et en cette fin d'après midi, le soleil caresse la Statue de la Liberté sous les yeux compréhensifs de la grande dame d'acier.

Arrivées à l'heure, peu d'attente, nous entrons rapidement dans le studio 104. Vers 21h, le concert débute, retransmis en direct sur France Inter.

La magie opère dès les premiers instants. Musique virile et sensuelle, les corps bougent malgré eux pris par le rythme. Les images qui défilent derrière le groupe sont très insipides en début de spectacle : on voudrait du rouge, des corps, quelque chose de très charnel et on voit défiler des clichés à la David Hamilton.

Alors on se concentre sur le groupe : l'incroyable joueur de bandonéon, le pianiste et ses mains ensorcelantes, la trompettiste/violoniste aux notes déchirantes, la chanteuse à la voix envoûtante, le guitariste aux accents chauds de velours et les deux "mixeurs" qui font toute l'originalité inimitable du son Gotan.

Puis, le duo entre la chanteuse et le bandonéoniste : elle sensuelle, lui, un timbre qui tire les larmes. L'arrière plan arrive à la hauteur du son.... Mi Confesion, avec les rappeurs de Koxmoz sur l'écran reste certainement un des instants les plus forts du concert.

Et là, on est pris au piège, on ne sortira plus de l'univers Gotan, on les suit à Buenos Aires, on prend la route avec eux sur la Panaméricaine et la salle finit debout, bougeant, envoûtée par la musique, tapant des mains et en réclamant, encore et toujours, pour que la magie Gotan ne s'arrête pas.

23h, pont de Grenelle, la Maison de Radio France s'éloigne dans notre dos, Paris la nuit, Buenos Aires dans nos têtes.... La Tour Eiffel scintille de tous ses feux pour tenter de nous convaincre que Paris est la plus belle du monde, mais là-bas, au bout de la Panaméricaine, un joueur de bandonéon nous invite dans un tango électronique aux accents chauds et enivrants et l'encre noire de la Seine écrit les premiers mots de notre prochain voyage sud américain...

Spécial grand merci à Chrys, pour m'avoir invitée et à François, qui nous a offert les places....

mercredi 31 mars 2010

Facebook et les ados....

Un long dimanche de travail où vous vous ennuyez un peu, faites cette petite expérience édifiante : inventez une ado à qui vous donnez un nom marrant rappelant une maladie contagieuse ou non, (genre Monsieur et Madame Ftéry ont un fils, comment l'appelle-t-il ? Ben Eddie, bien sur!), et créer lui un compte Facebook....
Une date de naissance, quelques détails bien bateau sur ses passsssssssssions, une photo graphique qui ne représente rien et un lycée pioché au hasard dans la liste proposée....

Après, viens la partie la plus drôle : chercher les ados de votre entourage, que vous connaissez, fille des voisins, neveu, fille, fille d'amis, fils du commerçant du coin enfin bon, n'importe quel ado qui bien sur a un compte FB et demandez lui de devenir votre Ami !!!!

J'ai récupéré plus de 35 amis en quatre jours !!!! sur les quarante que j'ai sollicités, seulement quatre ou cinq ont refusé purement et simplement, quatre m'ont envoyé un message pour me demander comment on se connaissait, et deux ont accepté en mettant une question sur mon mur....

Grrrrrrrrrrrrr ! ça me fait froid dans le dos ! on passe notre temps à alerter nos ados sur les dangers d'internet, on leur explique en long en large en travers la perversité de ces réseaux sociaux sur lesquels d'ailleurs ils passent leur temps à TROOOOOOP s'aimer et à copieusement s'insulter avec des termes qui nous auraient valu des claques si on avait osé les murmurer à leur âge..... et voilà : ils acceptent dans leurs contacts rigoureusement n'importe qui, partagent avec lui photos parfois très spéce, messages privés, états d'âmes.... alors qu'ils mettent un point d'honneur à ne pas accepter leurs parents ! (arrête, trop la tehon ! )

C'est nul, mais nous en sommes les principaux responsables hélas.... enfin, une chose me console quand même un peu...ma fille a été parmis les cinq qui ont refusé sans même un mot ! je t'aime ma fille !

dimanche 28 février 2010

Thelma, Louise et Chantal...

Un mercredi après-midi d'hiver à Paris, il fait gris, froid et ce sont les vacances scolaires. Proches de se laisser aller à la déprime amplifiée par l'absence de leurs enfants, deux femmes décident de se faire un ciné.

Jusque là, l'idée est plutôt bonne. Elles choisissent un film léger, histoire de ne pas se prendre la tête et de passer un bon moment. In extremis, elles sont rejointes par une troisième amie qui, elle, a laissé ses filles à la maison et veut se changer les idées.

Nous voilà donc embarquées ensemble devant Thelma, Louise et Chantal .... La salle est presque vide, hormis quelques pensionnaires de la maison de retraite du coin...well, ça commence bien. Mais, bon, on s'en fout, on est là pour se détendre !

Le film commence, sympa, le chien dans le freezer plutôt rigolo. Et puis, et puis, petit à petit tout dérape : trois actrices vieillissantes Caroline Cellier, Jane Birkin et Catherine Jacob nous projettent face à un avenir féminin grinçant. Difficile de ne pas s'identifier à l'une ou l'autre de ces femmes, à leur fragilité, à leurs échecs, à leurs désillusions, à leur souffrance.

On rit, certes, on rit, mais on rit parfois jaune et on rit là où ça fait mal.

En sortant de la salle, on ne peut pas dire que l'humeur était joyeuse et je crois que ça nous a minées pour quelques jours encore.

La prochaine fois qu'il fera triste à Paris en hiver, je resterai chez moi sous ma couette.

vendredi 26 février 2010

Si tu passes par ici....

Si je devais parler de toi en quelques mots,
je ne dirais pas que je t'aime ou que tu es beau.
je dirais simplement qu'au hasard de nos vies,
on s'est croisé un jour et que l'on s'est souri,
j'ajouterais encore que j'aime ta présence,
que j'aime nos échanges, que j'ai eu de la chance,
que dès que tu approches, tout tangue et tout vacille,
que mon ventre se noue, quand ton oeil pétille,

Si je devais parler de toi, moi qui ne sais que taire,
pour ne pas te braquer mes élans de colère,
je dirais que de toi, je voudrais tout garder,
emporter ton désir, conserver tes baisers,
pour qu'ils me tiennent chaud
remplissant ton absence,
que bien mieux que des mots,
ils meublent tes silences.

jeudi 11 février 2010

Les poissons....

Bizarre journée .... j'ai la haine et je ne sais pas pourquoi, l'impression que rien n'avance....
Bon revenons-en aux poissons...
D'abord, il y a la truite, celle qui a bercé mon enfance : c'est le poisson par exellence, celui qui glisse sans qu'on le voit, qu'on ne saisit jamais, que l'on croit connaitre et qui vous échappe. Elle a guidé ma vie jusque très tard, donneuse de conseils qu'elle ne suit pas, toujours là, hors du temps et des modes, mais insupportable quelquefois. Avec le temps, les coups, les déchirements, je me suis souvent plantée sur ses arêtes et même si j'ai plus d'une fois essayé de l'oublier, elle est toujours là, dans un petit coin de ma tête et de mon coeur.
Un petit intermède avec un poisson bizarre, intrigant saumon, entre mâle et femelle. Comme certains scientifiques l'ont noté en observant nos rivières, c'est peut être la pollution qui jette le trouble sur la différenciation sexuelle chez certains poissons. Chez lui, c'était peut être ça aussi, la grande ville, son milieu, qui le faisait douter alors et qui lui a permis de décider depuis que la nature s'était trompée....et moi aussi à l'époque. Pourtant, il est toujours là et est revenu dans ma vie alors que je ne l'attendais plus et j'ai toujours la même complicité avec lui.
Ensuite, il y a eu le poisson lune, débonnaire, qui traverse sa vie sans histoire. Je crois que j'ai un peu agité l'eau tout autour de lui, mais je n'étais pas encore très sure de mes talents de pêcheur alors, et lorsque je l'ai féré, je l'ai remis à l'eau pour qu'une vieille sirène acariâtre et jalouse puisse le garder dans ses filets. Je l'imagine souvent coulant une retraite heureuse dans son étang perdu, navigant encore entre deux eaux, mais sans faire de remous...
Puis, est venu le requin : le poisson aux dents longues, qui déchiquette votre vie et vous sort du quotidien. Il m'a fait découvrir son monde et m'a donné la passion de l'eau qui ne me quitte plus. On ne peut qu'aimer un requin, il fait peur et il attire, souvent j'ai tremblé sous son regard inquiétant : on ne sait pas où il va s'arrêter, on ne sait pas si l'on sortira vivante de son étreinte, le jeu est quelquefois dangereux, mais on ne peut pas l'oublier.
Enfin, reste mon mérou...après Jojo, celui qui les collectionnait, j'ai rencontré mon mérou et sans trop savoir pourquoi, moi qui n'ai jamais été particulièrement attirée par ce poisson sous l'eau, j'ai succombée et j'ai ramé sans cesse pour essayer de l'attirer vers mes filets : il venait, il tournait, il jouait avec les mailles, puis s'enfuyait lentement pour mieux revenir quelques instants plus tard. Il a ce calme et cette assurance que les plongeurs lui connaissent, et quand il est là, il est là et on ne peut pas le rater. Pourtant, encore plus que les précédents, j'étais très loin de le connaître.
Maintenant j'ai hâte de retourner sous l'eau pour croiser un nouveau spécimen, un nouveau défi aux écailles lisses et glissantes, qui me laissera une fois de plus sur la grève seule et désabusée.
Mais j'ai appris avec le temps, on n'attrappe pas un poisson, on le regarde, on l'admire, on le suit, on glisse un instant à ses côtés, puis on le perd car c'est toujours lui qui navigue le mieux en eaux troubles....
A ma grande soeur ! ;o)

mardi 26 janvier 2010

Mangez-le si vous voulez !

J'ai toujours redouté la foule...
Un jour, alors que j'étais encore étudiante à Lyon, je me suis retrouvée au milieu d'une manif dans laquelle je n'avais rien à faire. Toute mon énergie s'est alors concentrée pour m'extirper de ce monstre humain incontrolable.

J'étais à l'hôpital, attendant d'être opérée lorsque j'ai lu le livre de Jean Teulé dont il est question aujourd'hui.

Lecture facile et rapide, quelques heures seulement pour arriver à la fin de ce court opus... mais l'esprit dans un tourbillon.

Tout commence sous le soleil et se termine dans l'écoeurement. Escalade de l'horreur, spirale de la folie collective qui vont aboutir à la torture et à la mort, insuffisantes encore à assouvir la haine inexpliquable et irraisonnée d'une foule appâtée par l'odeur du sang et de la vengeance : le festin humain de les arrêtera même pas dans un accès de canibalisme inexpliquable dans ce Périgord du XIXème siècle.

La plume de Teulé est toujours remplie de détails et d'images et on vit cet accès de délire mortifère collectif comme une course haletante derrière la victime traquée et désespérée, meurtrie, déchiquetée dans son corps et espérant malgré tout en la conscience et la raison individuelle au milieu de cette foule déchainée qui le lamine sans raison.

Ce livre a une résonnance particulière pour moi en ce moment, et j'en conseillerais volontiers à certaines personnes que je cotoye.

Je concluerai par un extrait d'une chanson de Brassens qui résume assez bien mon propos :
"Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on
Est plus de quatre on est une bande de cons. "
A bon entendeur, salut !

dimanche 10 janvier 2010

Rose fanée ??

Ben voilà, le nouvel album de Rose est sorti....Well que dire ? j'avais adoré le petit bijou qu'était le premier, son album éponyme.
Comme quoi, il arrive que la progression soit impossible....que l'on donne tout dès la première oeuvre....



Enfin, bon, agréable à écouter, toujours cette petite voix un peu cassée qui accroche, un accompagnement sympa, mais.....



Mais, ce ne sont plus les textes du premier.... ils n'ont plus la même force, le petit côté vitriol décapant....



A écouter avant de passer très vite à autre chose....