lundi 17 mai 2010

Carton Rouge pour Adèle Blanc-Sec....

Inutile d'en dire plus, je le crains ! Il y a beaucoup de petites choses très drôles dans ce film, notamment d'impayables rôles secondaires...

Seulement, il y a hélas, Adèle ! Or, malgré son indiscutable beauté, Adèle, ou plutôt Louise Bourgoin, en l'occurence, joue faux, mais faux à un point qu'on n'y croit pas du premier au dernier mot ! Elle gigote, elle s'agite mais rien ne va : ni les gestes ni les mots : pas une seconde on ne croit à l'aventurière, pas un instant, la soeur éplorée semble crédible, rien rien rien !

Restent les hilarantes momies et le ptérodactyle improbable....

Un moment de cinéma à oublier très vite !

Il était une fois....p....! marre des contes de fées !

Vous connaissez tous ici mon aversion pour les belles histoires, bien classiques, bien écrites et qui se terminent bien, genre, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants !
Moi, mon style, c'est plutôt le trash et l'immoral...
Alors voilà : que faire quand on passe sa vie à renier Blanche Neige et la Belle au Bois Dormant, ainsi que leurs abrutis de princes respectifs, et que, soudain, il y a un grain de sable dans la mécanique, que tout déraille et que l'on se retrouve face à un authentique conte de fée, sauf que les héros se baladent avec des oeillères plus grosses que moi ?
Alors si, en plus d'immorale, j'étais sadique, je me réjouirais et je dirais arg arg arg ! avec le petit rire qui fait froid dans le dos qui va bien....


En effet, même quand tous les ingrédients sont là, Amour, avec un A plus grand que la Tour Montparnasse, beauté, jeunesse (ouai, enfin, faut plus trop traîner quand même), soleil (euh, pas pour nous, là, je déconne....) ben même quand tout ça est réuni, ben, ils n'y arrivent pas ! et pire que ça, ils ont mis au point un nouveau jeu "c çui l'plus con ki gagne" comme d'autres auraient croisé une sorcière de merde avec une pomme empoisonnée ou une fée aigrie avec un rouet déglingué, histoire de se compliquer la vie...
Moi je dis qu'il y a quand même des paires de claques qui se perdent, ma pôv'dame ! et comme je ne suis pas sadique, malgré tous mes énorrrrrrrrrrrrmes défauts, je suis EN COLERE !!!!
Alors bon, je ne croirai jamais aux contes de fées, je ne mettrai plus les pieds chez Disney, et si par malheur, j'y retournais, même pas je visiterais les attractions dans le sens des aiguilles d'une montre pour ne pas perdre de temps ... oh !! zut, j'suis en retard ! Par mes moustaches, je suis en r'tard, en r'tard, en r'tard !
Ouai, je sais, je n'ai rien d'un Lapin blanc.... quoique.... ;o))

dimanche 2 mai 2010

Duo Charlie Winston & Gotan Project - Like A Tango - DJ Veens



Trouvé sur le net, un peu particulier, mais pas mal fait.....

samedi 1 mai 2010

Le bonheur existe, j'ai rencontré Gotan Project....


Un soir de printemps, il fait beau et on mange rapidement sur un banc du Parc Citroen avant de se diriger à pied vers la Maison de la Radio... Paris est sûrement une des plus belles villes du monde et en cette fin d'après midi, le soleil caresse la Statue de la Liberté sous les yeux compréhensifs de la grande dame d'acier.

Arrivées à l'heure, peu d'attente, nous entrons rapidement dans le studio 104. Vers 21h, le concert débute, retransmis en direct sur France Inter.

La magie opère dès les premiers instants. Musique virile et sensuelle, les corps bougent malgré eux pris par le rythme. Les images qui défilent derrière le groupe sont très insipides en début de spectacle : on voudrait du rouge, des corps, quelque chose de très charnel et on voit défiler des clichés à la David Hamilton.

Alors on se concentre sur le groupe : l'incroyable joueur de bandonéon, le pianiste et ses mains ensorcelantes, la trompettiste/violoniste aux notes déchirantes, la chanteuse à la voix envoûtante, le guitariste aux accents chauds de velours et les deux "mixeurs" qui font toute l'originalité inimitable du son Gotan.

Puis, le duo entre la chanteuse et le bandonéoniste : elle sensuelle, lui, un timbre qui tire les larmes. L'arrière plan arrive à la hauteur du son.... Mi Confesion, avec les rappeurs de Koxmoz sur l'écran reste certainement un des instants les plus forts du concert.

Et là, on est pris au piège, on ne sortira plus de l'univers Gotan, on les suit à Buenos Aires, on prend la route avec eux sur la Panaméricaine et la salle finit debout, bougeant, envoûtée par la musique, tapant des mains et en réclamant, encore et toujours, pour que la magie Gotan ne s'arrête pas.

23h, pont de Grenelle, la Maison de Radio France s'éloigne dans notre dos, Paris la nuit, Buenos Aires dans nos têtes.... La Tour Eiffel scintille de tous ses feux pour tenter de nous convaincre que Paris est la plus belle du monde, mais là-bas, au bout de la Panaméricaine, un joueur de bandonéon nous invite dans un tango électronique aux accents chauds et enivrants et l'encre noire de la Seine écrit les premiers mots de notre prochain voyage sud américain...

Spécial grand merci à Chrys, pour m'avoir invitée et à François, qui nous a offert les places....