mercredi 19 août 2009

Les nuits sans nom.

Difficile de parler de ce livre… pour deux raisons qui se complètent et interfèrent. D’abord parce que c’est un roman érotique et ensuite parce que j'en connais l’auteur.
Ce livre me laisse au fil des pages au bord de la nausée.
Il est merveilleusement bien écrit, le style de Jean-Louis est impeccable, plein de la distinction surannée d’un philosophe, mais quel malaise !
J’aime assez généralement les romans érotiques, mêmes ceux qui au départ, n’ont pas forcément voulus en être.
Mais là, pour la première fois, je cale en route, au bord de l’indigestion. C’est tellement décadent, tellement hors du quotidien, dans un espèce de microcosme vieillissant et désuet qui se voudrait néo-réaliste du monde diplomatique, le tout dans un Berlin qui ne sait pas très bien pourquoi on l’a choisi, sinon parce qu’après la chute du mur et en pleine reconstruction post socialiste, il est certainement très « tendance ».
C’est un livre froid, distant, dans lequel je me refuse à rentrer et je dois bien être la seule chose qui ne rentre pas, en l’occurrence.
Je ne sais pas, je ne comprends pas la finesse, l’essence, le génie de ce livre.


Je ne peux que m’imaginer, gênée, Jean-Louis en « Petit Poisson », car je le crois tout à fait capable d’arborer une veste jaune lors de soirées rigidement guindées.
J’espère seulement que la ressemblance possible avec les travers de son personnage se limite à cet accessoire vestimentaire.

Aucun commentaire: