dimanche 18 mars 2007

Du peintre Géricault, on ne connaît souvent que son oeuvre monumentale : "Le Radeau de la Méduse", exposée au Louvre.

Intéressant tableau, très sombre, très noir, plein de désespérance, on ne peut que rester figé sans voix devant cette oeuvre monumentale la première fois qu'on la découvre.

Mais on connait moins ses "fous". Alors, ce soir, voici deux autres tableaux de ce peintre pionner des réalistes, et ancrés dans la noirceur et la peur collectives.

Cette série de tableaux était censée illustrer la thèse du « délire partiel hors duquel les monomanes sentent, raisonnent et agissent comme tout le monde » inventée par les pionniers de la psychiatrie dont Esquirol et qui fit scandale pour être enfin abandonnée au milieu du XIXe siècle.

Dans ces tableaux, Géricault donne à ses fous un regard oblique et son inimitable travail de touches amplifie encore le mystère et la noirceur de la perversion de l'âme humaine chez ces monomaniaques.

Aucun commentaire: